Ein Portrait Daniel Blochs, dem "Hirn" der Fasel-Bande in den 80er Jahren, blickt auf den "Banditisme social" zurück:
Au nom de l'équité
Dans les années 80, Daniel Bloch, présumé «cerveau» de la bande à Fasel, défiait la chronique.
Aujourd'hui, l'activiste, le révolutionnaire a troqué les armes de poing contre la plume et la caméra, en se cantonnant dans un rôle de militant culturel. Rencontre avec un homme au destin singulier.
De la rébellion à la réinsertion
Licencié en Sciences économiques et sociales, option sociologie, Daniel Bloch a vu le jour le 23 mai 1952. C'est au Landeron, bourgade du canton de Neuchâtel, qu'il effectuera sa scolarité primaire ; ses études, de l'école secondaire jusqu'à l'université, se feront dans le chef-lieu.
A l'âge de cinquante ans, il se définit comme dissident néolibéral. Cette sédition face aux dictats étatiques s'est pour la première fois concrètement manifestée à 25 ans, lorsqu'il refuse de grader après avoir accompli son école de recrue à Losone comme grenadier. Cette désobéissance civique débouchera sur une incarcération.
Celle-ci, particulièrement mal vécue, est certainement à l'origine de son état d'esprit rebelle tenace. De cette indocilité naîtra une mouvance anarchisante - la bande à Fasel - qui, pour soutenir financièrement des îlots de formes alternatives de vie, pratiquera - tel Farinet au siècle dernier en Valais - le banditisme social.
Depuis quelques mois, jouissant d'une semi-liberté, il vit dans la campagne genevoise. Chaque matin, il quitte le centre surveillé où il réside, sis sur la commune de Vandoeuvres, enfourche sa bicyclette et rejoint son lieu de travail « Perceuse Productions », une petite société multimédia établie en ville de Genève.
Au nom de l'équité
Dans les années 80, Daniel Bloch, présumé «cerveau» de la bande à Fasel, défiait la chronique.
Aujourd'hui, l'activiste, le révolutionnaire a troqué les armes de poing contre la plume et la caméra, en se cantonnant dans un rôle de militant culturel. Rencontre avec un homme au destin singulier.
De la rébellion à la réinsertion
Licencié en Sciences économiques et sociales, option sociologie, Daniel Bloch a vu le jour le 23 mai 1952. C'est au Landeron, bourgade du canton de Neuchâtel, qu'il effectuera sa scolarité primaire ; ses études, de l'école secondaire jusqu'à l'université, se feront dans le chef-lieu.
A l'âge de cinquante ans, il se définit comme dissident néolibéral. Cette sédition face aux dictats étatiques s'est pour la première fois concrètement manifestée à 25 ans, lorsqu'il refuse de grader après avoir accompli son école de recrue à Losone comme grenadier. Cette désobéissance civique débouchera sur une incarcération.
Celle-ci, particulièrement mal vécue, est certainement à l'origine de son état d'esprit rebelle tenace. De cette indocilité naîtra une mouvance anarchisante - la bande à Fasel - qui, pour soutenir financièrement des îlots de formes alternatives de vie, pratiquera - tel Farinet au siècle dernier en Valais - le banditisme social.
Depuis quelques mois, jouissant d'une semi-liberté, il vit dans la campagne genevoise. Chaque matin, il quitte le centre surveillé où il réside, sis sur la commune de Vandoeuvres, enfourche sa bicyclette et rejoint son lieu de travail « Perceuse Productions », une petite société multimédia établie en ville de Genève.
vabanque - am Donnerstag, 30. September 2004, 21:50 - Rubrik: Biographien des Bankraubs