JOSEF URSCHITZ (Die Presse) 29.09.2004
meint anlässlich der jüngsten Spekulationen mit dem Ölpreis (der erstmals ohne "ersichtlichen" Grund auf mehr als 50 Dollar getrieben wurde. Als ob das fundamentale Prinzip der kapitalistischen Produktionsweise einen anderen "Grund" denn die Erhöhung der Profitrate hat), dass die Gelderwerbmethode Bankraub nicht mehr von heute sei:
Nehmen wir einmal an, Sie betreiben eine kleine Ter ror- oder Rebellengruppe. Und sind ein wenig klamm: Die Sprengstoffpreise explodieren, wenn man das so sagen darf, und die Schecks aus Saudiarabien sind nicht einmal inflationsgesichert. Was also tun? Bankraub? Entführung samt Lösegelderpressung? Das ist doch Old Economy: umständlich und riskant.
Deshalb empfiehlt der Kommentator:
Sie stürzen sich also auf den Derivativmarkt, wetten in großem Stil auf steigende Ölpreise, kündigen dann auf einer einschlägigen Website das ganz große Ding gegen wichtige Ölfördereinrichtungen an - und schon ist der Ölpreis oben und die Millionen sind in der Kasse.
meint anlässlich der jüngsten Spekulationen mit dem Ölpreis (der erstmals ohne "ersichtlichen" Grund auf mehr als 50 Dollar getrieben wurde. Als ob das fundamentale Prinzip der kapitalistischen Produktionsweise einen anderen "Grund" denn die Erhöhung der Profitrate hat), dass die Gelderwerbmethode Bankraub nicht mehr von heute sei:
Nehmen wir einmal an, Sie betreiben eine kleine Ter ror- oder Rebellengruppe. Und sind ein wenig klamm: Die Sprengstoffpreise explodieren, wenn man das so sagen darf, und die Schecks aus Saudiarabien sind nicht einmal inflationsgesichert. Was also tun? Bankraub? Entführung samt Lösegelderpressung? Das ist doch Old Economy: umständlich und riskant.
Deshalb empfiehlt der Kommentator:
Sie stürzen sich also auf den Derivativmarkt, wetten in großem Stil auf steigende Ölpreise, kündigen dann auf einer einschlägigen Website das ganz große Ding gegen wichtige Ölfördereinrichtungen an - und schon ist der Ölpreis oben und die Millionen sind in der Kasse.
vabanque - am Donnerstag, 30. September 2004, 22:13 - Rubrik: Lotto und Bankraubphantasien
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Die Erinnerungen des Schweizer Bankräubers Daniel Bloch über "La Bande Fasel" (Editions de l'Aire, 1987) sind vergriffen und nur noch ab und an antiquarisch beziehbar,
dafür kann man sich die einzelnen Kapitel online von der Webseite des Autors herunterladen.
Der Klappentext von Michel Moret:
Moralement, l'ordre actuel de notre monde n'est pas acceptable. Ces dix dernières années, notre vieille Europe a été secouée par des bandes de jeunes gens, qui, avec des moyens et pour des motifs différents, ont exprimé avec violence ce mal-être.
La Suisse n'a pas été épargnée par ce phénomène. La Bande à Fasel composée de trois jeunes hommes plus angéliques que diaboliques n'a pas pu contenir sa rage et s'est livrée à quelques hold-up spectaculaires.
La terrible histoire de ce trio de la peur nous est narrée avec un rare talent par l'un des protagonistes. Fils d'honorable famille, brillant universitaire, ancien objecteur de conscience, Daniel Bloch (d'une certaine manière, le penseur de la bande), en trois cents pages brûlantes, nous parle de sa mutation intérieure.
Par quelle prise de conscience et quel hasard (existe-t-il ?) un doux jeune homme se transforme-t-il en terroriste et en gangster ?
L'ordre et le désordre sont les deux dangers de notre société disait Paul Valéry. Et pour comprendre ce que sécrète l'organisation de cette société, il est indispensable de lire le témoignage de Daniel Bloch. Un livre de fureur, de violence et de lumière qui jette un regard impitoyable sur notre monde. Daniel Bloch, un jeune écrivain qui a du feu dans les veines.
Saluons l'événement.
dafür kann man sich die einzelnen Kapitel online von der Webseite des Autors herunterladen.
Der Klappentext von Michel Moret:
Moralement, l'ordre actuel de notre monde n'est pas acceptable. Ces dix dernières années, notre vieille Europe a été secouée par des bandes de jeunes gens, qui, avec des moyens et pour des motifs différents, ont exprimé avec violence ce mal-être.
La Suisse n'a pas été épargnée par ce phénomène. La Bande à Fasel composée de trois jeunes hommes plus angéliques que diaboliques n'a pas pu contenir sa rage et s'est livrée à quelques hold-up spectaculaires.
La terrible histoire de ce trio de la peur nous est narrée avec un rare talent par l'un des protagonistes. Fils d'honorable famille, brillant universitaire, ancien objecteur de conscience, Daniel Bloch (d'une certaine manière, le penseur de la bande), en trois cents pages brûlantes, nous parle de sa mutation intérieure.
Par quelle prise de conscience et quel hasard (existe-t-il ?) un doux jeune homme se transforme-t-il en terroriste et en gangster ?
L'ordre et le désordre sont les deux dangers de notre société disait Paul Valéry. Et pour comprendre ce que sécrète l'organisation de cette société, il est indispensable de lire le témoignage de Daniel Bloch. Un livre de fureur, de violence et de lumière qui jette un regard impitoyable sur notre monde. Daniel Bloch, un jeune écrivain qui a du feu dans les veines.
Saluons l'événement.
vabanque - am Donnerstag, 30. September 2004, 21:55 - Rubrik: Bibliographie der Volkskunde des Bankraubs
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Ein Portrait Daniel Blochs, dem "Hirn" der Fasel-Bande in den 80er Jahren, blickt auf den "Banditisme social" zurück:
Au nom de l'équité
Dans les années 80, Daniel Bloch, présumé «cerveau» de la bande à Fasel, défiait la chronique.
Aujourd'hui, l'activiste, le révolutionnaire a troqué les armes de poing contre la plume et la caméra, en se cantonnant dans un rôle de militant culturel. Rencontre avec un homme au destin singulier.
De la rébellion à la réinsertion
Licencié en Sciences économiques et sociales, option sociologie, Daniel Bloch a vu le jour le 23 mai 1952. C'est au Landeron, bourgade du canton de Neuchâtel, qu'il effectuera sa scolarité primaire ; ses études, de l'école secondaire jusqu'à l'université, se feront dans le chef-lieu.
A l'âge de cinquante ans, il se définit comme dissident néolibéral. Cette sédition face aux dictats étatiques s'est pour la première fois concrètement manifestée à 25 ans, lorsqu'il refuse de grader après avoir accompli son école de recrue à Losone comme grenadier. Cette désobéissance civique débouchera sur une incarcération.
Celle-ci, particulièrement mal vécue, est certainement à l'origine de son état d'esprit rebelle tenace. De cette indocilité naîtra une mouvance anarchisante - la bande à Fasel - qui, pour soutenir financièrement des îlots de formes alternatives de vie, pratiquera - tel Farinet au siècle dernier en Valais - le banditisme social.
Depuis quelques mois, jouissant d'une semi-liberté, il vit dans la campagne genevoise. Chaque matin, il quitte le centre surveillé où il réside, sis sur la commune de Vandoeuvres, enfourche sa bicyclette et rejoint son lieu de travail « Perceuse Productions », une petite société multimédia établie en ville de Genève.
Au nom de l'équité
Dans les années 80, Daniel Bloch, présumé «cerveau» de la bande à Fasel, défiait la chronique.
Aujourd'hui, l'activiste, le révolutionnaire a troqué les armes de poing contre la plume et la caméra, en se cantonnant dans un rôle de militant culturel. Rencontre avec un homme au destin singulier.
De la rébellion à la réinsertion
Licencié en Sciences économiques et sociales, option sociologie, Daniel Bloch a vu le jour le 23 mai 1952. C'est au Landeron, bourgade du canton de Neuchâtel, qu'il effectuera sa scolarité primaire ; ses études, de l'école secondaire jusqu'à l'université, se feront dans le chef-lieu.
A l'âge de cinquante ans, il se définit comme dissident néolibéral. Cette sédition face aux dictats étatiques s'est pour la première fois concrètement manifestée à 25 ans, lorsqu'il refuse de grader après avoir accompli son école de recrue à Losone comme grenadier. Cette désobéissance civique débouchera sur une incarcération.
Celle-ci, particulièrement mal vécue, est certainement à l'origine de son état d'esprit rebelle tenace. De cette indocilité naîtra une mouvance anarchisante - la bande à Fasel - qui, pour soutenir financièrement des îlots de formes alternatives de vie, pratiquera - tel Farinet au siècle dernier en Valais - le banditisme social.
Depuis quelques mois, jouissant d'une semi-liberté, il vit dans la campagne genevoise. Chaque matin, il quitte le centre surveillé où il réside, sis sur la commune de Vandoeuvres, enfourche sa bicyclette et rejoint son lieu de travail « Perceuse Productions », une petite société multimédia établie en ville de Genève.
vabanque - am Donnerstag, 30. September 2004, 21:50 - Rubrik: Biographien des Bankraubs
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ARTE: Sonntag, 10. Oktober 2004 um 23:50
Wiederholung: Donnerstag, 21. Oktober 2004 um 01:55
Männer auf der Flucht
Dokumentarfilm, Frankreich 2000
Von: Joseph Moreno
"In der Dokumentation sprechen fünf Männer mit ganz unterschiedlichen Geschichten über ihre Flucht, ihr Leben im Untergrund und den grundlegenden Wandel, der daraus folgte.
Daniel Bloch, Jean-Claude Pirotte, Cesare Battisti, André Pauly und Yazid Kherfi - alle fünf haben eines Tages die Flucht ergriffen. Sie geben vor der Kamera die Ereignisse, Gefühle und Orte preis, die ihr Leben seitdem prägten. Weggehen, wiederkommen, auftauchen und verschwinden - diesem Rhythmus unterliegen diese Gesetzesbrecher, deren Befindlichkeit zwischen Verfolgungswahn und Ruhegefühl schwankt."
Darunter sind auch zwei Bankräuber:
"Und der Schweizer Daniel Bloch geriet als Träumer und Weltverbesserer in den 70er Jahren in die Illegalität. Er fand Zuflucht in Paris, unterzog sich über zwei Jahre lang einer Psychoanalyse und trat dann eine 15-jährige Gefängnishaft an. Eine Sonderstellung in dem Film nimmt der Fall des italienischen Ex-Terroristen Cesare Battisti ein, der seit einigen Monaten bereits die Gemüter der Franzosen erhitzt. Battisti wurde Anfang der 80er in Italien zu lebenslänglicher Haft verurteilt, konnte sich aber nach Frankreich absetzen, wo ihm Präsident Mitterand amnestierte und ihm ein lebenslängliches Aufenthaltsrecht garantierte. Über 20 Jahre lebte er so unbehelligt im französischen Exil und hielt sich mit dem Schreiben von Kriminalromanen über Wasser. Inzwischen hat jedoch die französische Justiz einem Auslieferungsantrag des italienischen Staates stattgegegeben an dem auch die Unterstützung durch das Pariser Intellektuellenmilieus nichts ändern konnte."
Auf der französischen Webseite von Arte gibt es noch folgende Informationen zu Büchern und Filmen zum Thema "Flucht" und insbesondere zu den hier Portraitierten
Wiederholung: Donnerstag, 21. Oktober 2004 um 01:55
Männer auf der Flucht
Dokumentarfilm, Frankreich 2000
Von: Joseph Moreno
"In der Dokumentation sprechen fünf Männer mit ganz unterschiedlichen Geschichten über ihre Flucht, ihr Leben im Untergrund und den grundlegenden Wandel, der daraus folgte.
Daniel Bloch, Jean-Claude Pirotte, Cesare Battisti, André Pauly und Yazid Kherfi - alle fünf haben eines Tages die Flucht ergriffen. Sie geben vor der Kamera die Ereignisse, Gefühle und Orte preis, die ihr Leben seitdem prägten. Weggehen, wiederkommen, auftauchen und verschwinden - diesem Rhythmus unterliegen diese Gesetzesbrecher, deren Befindlichkeit zwischen Verfolgungswahn und Ruhegefühl schwankt."
Darunter sind auch zwei Bankräuber:
"Und der Schweizer Daniel Bloch geriet als Träumer und Weltverbesserer in den 70er Jahren in die Illegalität. Er fand Zuflucht in Paris, unterzog sich über zwei Jahre lang einer Psychoanalyse und trat dann eine 15-jährige Gefängnishaft an. Eine Sonderstellung in dem Film nimmt der Fall des italienischen Ex-Terroristen Cesare Battisti ein, der seit einigen Monaten bereits die Gemüter der Franzosen erhitzt. Battisti wurde Anfang der 80er in Italien zu lebenslänglicher Haft verurteilt, konnte sich aber nach Frankreich absetzen, wo ihm Präsident Mitterand amnestierte und ihm ein lebenslängliches Aufenthaltsrecht garantierte. Über 20 Jahre lebte er so unbehelligt im französischen Exil und hielt sich mit dem Schreiben von Kriminalromanen über Wasser. Inzwischen hat jedoch die französische Justiz einem Auslieferungsantrag des italienischen Staates stattgegegeben an dem auch die Unterstützung durch das Pariser Intellektuellenmilieus nichts ändern konnte."
Auf der französischen Webseite von Arte gibt es noch folgende Informationen zu Büchern und Filmen zum Thema "Flucht" und insbesondere zu den hier Portraitierten
vabanque - am Donnerstag, 30. September 2004, 21:28 - Rubrik: Bankraub-Dokus - Themenabende usw.
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via Linke Seite
Thomas Meyer – Falk: 8 Jahre Isolationshaft – eine Zwischenbilanz
Im Oktober 1996 wurde ich von der Polizei nach einem Banküberfall vorläufig festgenommen und in Stuttgart – Stammheim in Isolationshaft gesteckt
Im Oktober 1996 wurde ich von der Polizei nach einem Banküberfall vorläufig festgenommen und in Stuttgart – Stammheim in Isolationshaft gesteckt. Auf Grund mehrerer Verurteilungen soll ich knapp 17 Jahre (exakt: 16 Jahre 9 Monate und 3 Wochen) Freiheitsstrafen verbüßen und im Anschluß daran (im Jahre 2013 ) nicht etwa freigelassen, sondern in Sicherungsverwahrung genommen werden (Details dazu was Sicherungsverwahrung ist: www.freedom-for- thomas.de). D.h. ich kann nach dem Willen der Justiz auf unabsehbare Dauer eingesperrt werden.
Ich bin ein so genannter Red – Skin (R.A.S.H. = Red and Anarchist Skin
Head) und ein Mensch deutlicher Worte, deshalb auch die weiteren oben erwähnten Verurteilungen. So war einem Gericht die Bezeichnung einer Richterkollegin als
“ Bilderbuchexemplar einer faschistoiden Richterin “ sieben Monate Freiheitsstrafe wert. Selbst die Frage nach der körperlichen Befindlichkeit wurde bestraft, da darin eine versteckte Morddrohung liege.
Weder vor den Gerichten noch im Gefängnis habe ich es für notwendig erachtet, falsche Reue zu heucheln, vielmehr vertrete ich meine persönlichen und politischen Ansichten unverändert und konsequent. Dazu zählt auch, unter keinen Umständen mit der Justiz zu “ kooperieren “. Vor einigen Jahren wurde mir von der Haftanstalt mitgeteilt, daß eine substantielle Abmilderung der Isolationshaftbedingungen nur dann in Frage käme, wenn ich zum einen vertrauensbildende Gespräche mit der Anstaltsleitung führen würde und zum anderen “ der Gewalt abschwören “ würde, insbesondere verspräche, weder Mitgefangene aufzuhetzen noch eine Meuterei oder einen Ausbruch zu planen.
Mittlerweile sitze ich bald acht Jahre unter Isolationshaftbedingungen im Gefängnis(lediglich 1998 wurden, als man mich kurzfristig nach Bayern deportierte, die Maßnahmen für kurze Zeit gelockert), das heißt: 24 Stunden am Tag alleine (einmal davon abgesehen, daß ich Wärter sehe, wenn das Essen gebracht wird oder die Post. In den letzten Jahren wird gelegentlich die eigentlich auch alleine zu absolvierende tägliche Stunde im Gefängnishof dadurch aufgelockert, daß ein weiterer Insasse, der in Isolation sitzt, mit in den Hof kann. Dahinter steckt aber weniger Menschenfreundlichkeit der Justiz, sondern ein Sachzwang: sitzen zu viele Gefangene in Isolation und bestehen alle auf ihre Hofstunde, muß die Anstalt Einzelhöfe zusammenlegen, um allen ihren Spaziergang zu ermöglichen.
Über die alltäglichen Schikanen möchte ich mich an dieser Stelle nicht auslassen, Details können auf meiner Homepage nachgelesen werden.
Wo stehe ich nun, nach knapp acht Jahren? Am meisten zu schaffen macht mir die Handlungsunfähigkeit, die situationsbedingt ist. Anstatt draußen in dieser Zeit des Umbruchs und der zunehmenden Repression mitkämpfen zu können, sitze ich hinter Gittern. Aber das was ich von draußen durch Briefe, Radio und Zeitungen mitbekomme, bestärkt auch darin, nicht nachzulassen in der Frontstellung gegenüber dem herrschenden System.
Darin liegt sicherlich auch ein Gefahrenpotential, letztlich zu verbittern, oder den Bezug zur Realität zu verlieren ; um so dankbarer bin ich auch, wenn es nicht immer leicht ist, wenn ich durch Kritik auf den Boden der Tatsachen geholt werde. In der praktizierten Solidarität durch Briefe von FreundInnen und SympathisantInnen, erlebe ich tagtäglich, daß ich nicht alleine, nicht vergessen bin. Da ich mit einigen Gefangenen in brieflichen Kontakt stehe kann ich sagen, die sehen es genau so: Diese Briefe von draußen sind ganz, ganz wichtig!
Aufmerksam verfolge ich die politischen Entwicklungen auf nationaler und internationaler Ebene und es ist immer wieder frustrierend, sich nicht einzumischen, z.B. nicht mal eben auf eine Demonstration gehen oder sich anderweitig engagieren zu können. Vieles was ich im Gefängnis als Alltag erlebe(Bespitzelung, Durchsuchung, permanente Kontrolle) wird sukzessive auch “ draußen “ eingeführt und ich frage mich, ob ich, wenn ich in Freiheit zurückkehre (wann das sein wird, sei einmal dahin gestellt), nicht von dem einen Gefängnis in ein viel Größeres wechsele. Um so wichtiger erscheint es mir Widerstand zu leisten, die Autonomie zu verteidigen, die repressiven Strukturen und ihre Vertreter in Politik, Justiz und Wirtschaft zu entlarven, sie zu benennen – und ihnen unseren Widerstand entgegen zu setzen, in dem wir für eine freie und gerechte Welt kämpfen!
Ich bin ein Frühaufsteher, meist bin ich schon um 4 Uhr morgens wach und spaziere im Halbdunkel der Zelle, durch die Scheinwerfer die das Gefängnisgelände beleuchten wird es nie ganz dunkel, nun ich spaziere im Halbdunkel auf und ab. Durch die Vergitterung des Fensters sehe ich ab und zu den Mond oder die funkelnde Venus, rieche bei geöffnetem Fenster die Kühle der Nacht. Freiheit besteht sicherlich nicht nur in der Möglichkeit, sich körperlich mehr oder weniger jederzeit frei und ungehindert an einen anderen Ort zu begeben zu können, sondern auch darin, seinen Geist, seine Phantasie nicht einsperren zu lassen.
Diese innere Freiheit vermag einem auch die Justiz nicht zu nehmen!
Thomas Meyer – Falk, c/o JVA – Z. 3117, Schönbornstr. 32, D – 76646 Bruchsal,
http://www.freedom-for-thomas.de
Weitere Texte und Stellnungnahmen von Thomas Meyer-Falk
Thomas Meyer – Falk: 8 Jahre Isolationshaft – eine Zwischenbilanz
Im Oktober 1996 wurde ich von der Polizei nach einem Banküberfall vorläufig festgenommen und in Stuttgart – Stammheim in Isolationshaft gesteckt
Im Oktober 1996 wurde ich von der Polizei nach einem Banküberfall vorläufig festgenommen und in Stuttgart – Stammheim in Isolationshaft gesteckt. Auf Grund mehrerer Verurteilungen soll ich knapp 17 Jahre (exakt: 16 Jahre 9 Monate und 3 Wochen) Freiheitsstrafen verbüßen und im Anschluß daran (im Jahre 2013 ) nicht etwa freigelassen, sondern in Sicherungsverwahrung genommen werden (Details dazu was Sicherungsverwahrung ist: www.freedom-for- thomas.de). D.h. ich kann nach dem Willen der Justiz auf unabsehbare Dauer eingesperrt werden.
Ich bin ein so genannter Red – Skin (R.A.S.H. = Red and Anarchist Skin
Head) und ein Mensch deutlicher Worte, deshalb auch die weiteren oben erwähnten Verurteilungen. So war einem Gericht die Bezeichnung einer Richterkollegin als
“ Bilderbuchexemplar einer faschistoiden Richterin “ sieben Monate Freiheitsstrafe wert. Selbst die Frage nach der körperlichen Befindlichkeit wurde bestraft, da darin eine versteckte Morddrohung liege.
Weder vor den Gerichten noch im Gefängnis habe ich es für notwendig erachtet, falsche Reue zu heucheln, vielmehr vertrete ich meine persönlichen und politischen Ansichten unverändert und konsequent. Dazu zählt auch, unter keinen Umständen mit der Justiz zu “ kooperieren “. Vor einigen Jahren wurde mir von der Haftanstalt mitgeteilt, daß eine substantielle Abmilderung der Isolationshaftbedingungen nur dann in Frage käme, wenn ich zum einen vertrauensbildende Gespräche mit der Anstaltsleitung führen würde und zum anderen “ der Gewalt abschwören “ würde, insbesondere verspräche, weder Mitgefangene aufzuhetzen noch eine Meuterei oder einen Ausbruch zu planen.
Mittlerweile sitze ich bald acht Jahre unter Isolationshaftbedingungen im Gefängnis(lediglich 1998 wurden, als man mich kurzfristig nach Bayern deportierte, die Maßnahmen für kurze Zeit gelockert), das heißt: 24 Stunden am Tag alleine (einmal davon abgesehen, daß ich Wärter sehe, wenn das Essen gebracht wird oder die Post. In den letzten Jahren wird gelegentlich die eigentlich auch alleine zu absolvierende tägliche Stunde im Gefängnishof dadurch aufgelockert, daß ein weiterer Insasse, der in Isolation sitzt, mit in den Hof kann. Dahinter steckt aber weniger Menschenfreundlichkeit der Justiz, sondern ein Sachzwang: sitzen zu viele Gefangene in Isolation und bestehen alle auf ihre Hofstunde, muß die Anstalt Einzelhöfe zusammenlegen, um allen ihren Spaziergang zu ermöglichen.
Über die alltäglichen Schikanen möchte ich mich an dieser Stelle nicht auslassen, Details können auf meiner Homepage nachgelesen werden.
Wo stehe ich nun, nach knapp acht Jahren? Am meisten zu schaffen macht mir die Handlungsunfähigkeit, die situationsbedingt ist. Anstatt draußen in dieser Zeit des Umbruchs und der zunehmenden Repression mitkämpfen zu können, sitze ich hinter Gittern. Aber das was ich von draußen durch Briefe, Radio und Zeitungen mitbekomme, bestärkt auch darin, nicht nachzulassen in der Frontstellung gegenüber dem herrschenden System.
Darin liegt sicherlich auch ein Gefahrenpotential, letztlich zu verbittern, oder den Bezug zur Realität zu verlieren ; um so dankbarer bin ich auch, wenn es nicht immer leicht ist, wenn ich durch Kritik auf den Boden der Tatsachen geholt werde. In der praktizierten Solidarität durch Briefe von FreundInnen und SympathisantInnen, erlebe ich tagtäglich, daß ich nicht alleine, nicht vergessen bin. Da ich mit einigen Gefangenen in brieflichen Kontakt stehe kann ich sagen, die sehen es genau so: Diese Briefe von draußen sind ganz, ganz wichtig!
Aufmerksam verfolge ich die politischen Entwicklungen auf nationaler und internationaler Ebene und es ist immer wieder frustrierend, sich nicht einzumischen, z.B. nicht mal eben auf eine Demonstration gehen oder sich anderweitig engagieren zu können. Vieles was ich im Gefängnis als Alltag erlebe(Bespitzelung, Durchsuchung, permanente Kontrolle) wird sukzessive auch “ draußen “ eingeführt und ich frage mich, ob ich, wenn ich in Freiheit zurückkehre (wann das sein wird, sei einmal dahin gestellt), nicht von dem einen Gefängnis in ein viel Größeres wechsele. Um so wichtiger erscheint es mir Widerstand zu leisten, die Autonomie zu verteidigen, die repressiven Strukturen und ihre Vertreter in Politik, Justiz und Wirtschaft zu entlarven, sie zu benennen – und ihnen unseren Widerstand entgegen zu setzen, in dem wir für eine freie und gerechte Welt kämpfen!
Ich bin ein Frühaufsteher, meist bin ich schon um 4 Uhr morgens wach und spaziere im Halbdunkel der Zelle, durch die Scheinwerfer die das Gefängnisgelände beleuchten wird es nie ganz dunkel, nun ich spaziere im Halbdunkel auf und ab. Durch die Vergitterung des Fensters sehe ich ab und zu den Mond oder die funkelnde Venus, rieche bei geöffnetem Fenster die Kühle der Nacht. Freiheit besteht sicherlich nicht nur in der Möglichkeit, sich körperlich mehr oder weniger jederzeit frei und ungehindert an einen anderen Ort zu begeben zu können, sondern auch darin, seinen Geist, seine Phantasie nicht einsperren zu lassen.
Diese innere Freiheit vermag einem auch die Justiz nicht zu nehmen!
Thomas Meyer – Falk, c/o JVA – Z. 3117, Schönbornstr. 32, D – 76646 Bruchsal,
http://www.freedom-for-thomas.de
Weitere Texte und Stellnungnahmen von Thomas Meyer-Falk
vabanque - am Donnerstag, 30. September 2004, 17:10 - Rubrik: Politischer Bankraub
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